Double arrivée sanguinaire.

Le soleil était haut dans le ciel qui ce révélais lui être d'un bleu limpide, très beau et aussi très accueillant, il faisait chaud et c'était tant mieux, moi et ma soeur dont je tenais le main étions trempés jusqu'aux os, peut-être que nous aurions le temps de sécher avant de rentrer dans le grand bâtiments même si j'en doutais. A chaque pas que je faisais de grand filet d'eau tombaient de mes cheveux et de mes vêtements pour aller s'écraser au sol.
Génial nous allions entrer dans un grand bâtiments qui ressemblait fortement à une église mixé à une école de riche tout dégoulinant d'eau de mer. Je sentais déjà que cette journée allait être mouvementé.

Pourquoi nous étions ici déjà ? Et bien ... sur un coup de tête, on regardais la mer et on à été comme attirés par l'île on à donc fait la première connerie qui nous ai passé par la tête, on a sautés et on à nagés jusqu'ici et maintenant ... nous nous retrouvons devant les grande portes nous demandant si on devraient rentrer ou non.

-Bon j'en ai ma claque, ils auront peut-être de quoi ce sécher à l'intérieure !

Sur ses mots je poussa les portes et rentra dans la salle qui ce révélait aussi immense que l'extérieure. Le plafond s'élevait à au moins une quinzaine de mètres et tout étaient magnifiquement décorés le sol tapissé de marbre et les meubles qui semblait être taillé dans un bois de qualité, mais où est ce que nous étions tomber encore. Ce n'était pas la première fois que nous entrions chez quelqu'un sans aucune permission, mais c'était bien la première fois que nous pénétrions dans une demeure si luxueuse et de plus dégoulinant d'eau de mer. Je sentais encore le goûts du sel entre mes lèvres

-On est où la ? ...

De l’eau… De l’eau depuis des jours et des jours… Nous nagions, mon frère et moi depuis ce qui me semblais être une éternité. Au moins l’avantage de traverser un océan, c’est comme si on visitais un aquarium, mais qu’on se trouve avec les requins, les baleines, les dauphins et toutes ces autres créatures aquatiques.
Bref, au bout d’un moment, nous débarquâmes sur une île totalement inconnue, c’était celle qui nous avait « appelés ». Peu rassurée, j’avais pris la main de mon frère tandis que nous avancions sur le sable, tout dégoulinant d’eau.
Nous avons marché jusqu’à un immense et somptueux bâtiment. Une fois devant ses portes, mon frère, d’un ton énervé dit :

-Bon j'en ai ma claque, ils auront peut-être de quoi ce sécher à l'intérieure !

Puis nous rentrâmes à l’intérieure. Se n’était pas un bâtiment de pauvre ! Tout était splendide et luxueux dedans, et il flottait dans l’air comme l’odeur d’une imposante richesse.

-On est où la ? ...

Je réfléchis quelque instant avant de formuler ma réponse :

« Je ne sais pas, mais en tout cas le propriétaire des lieux à l’air de rouler sur l’or… »

Le bruit de nos pas résonnait dans cet immense hall, derrière nous, nous avions laisser toute une trace d’eau sur le sol impeccablement propre avant trop passage.
Que devait-on faire ? Attendre que quelqu’un daigne venir nous voir et nous renseigner ? C’était une possibilité, mais je n’avais pas la patience. De plus, j’étais morte de faim, ou plutôt de soif….
Prenant une grande inspiration, je profitai de l’écho pour m’exprimer :

« Il y a quelqu’un ici ?! Hé ho !!! Répondez ! »

Si il y avait quelqu’un, il avait intérêt à se montrer rapidement, de toute façon, je sentais l’odeur du sang qui flottait comme un doux parfum alléchant, signe de vie dans ce hall…

Administratrice

Rubis n’en pouvait plus. Elle était devenue le souffre douleur de son prof de maths, et prof principal, depuis quelques temps, sans même savoir comment elle en était arrivé là. Elle était complètement nulle en maths, mais ça, ce n’était pas nouveau et elle était top timide pour simplement poser des questions quand elle ne comprenait pas quelque chose en cours (et pourtant, ça arrivait très souvent !), alors qu’avait-elle bien pu faire au prof pour que du jour au lendemain, il se mette à la détester ? Ce n’était quand même pas seulement à cause du jour où elle l’avait critiqué pendant un bon moment avec une fille de sa classe, sans se rendre compte qu’il était derrière elle ? Bon, d’accord, il avait dû mal le prendre, mais pourquoi ne s’en prenait-il qu’à Rubis alors qu’elles étaient deux ? Dans tous les cas, elle ne méritait pas tout ça ! Il lui faisait vivre un enfer depuis et elle n’arrivait plus à le supporter. Ce jour-là, après l’avoir harcelée de questions pendant le cours, questions auxquelles elle n’avait évidemment pas la réponse, il l’avait chargée de ramener des livres à la bibliothèque. Ça aurait pu aller, si il n’y avait pas au moins quarante livres…
Le lendemain, elle irait se plaindre auprès de l’administration ! C’est ce qu’elle se répétait alors qu’elle emmenait les premiers livres à la bibliothèque (elle ne pouvait malheureusement pas tous les emmener d’un coup). Seulement, ça faisait déjà plusieurs jours qu’elle se disait ça et elle n’osait jamais passer la porte de l’administration… Sa timidité était aussi insupportable que son prof !

Un cri stoppa Rubis alors qu’elle se trouvait devant l’escalier menant au hall d’entrée. Surement un nouvel arrivant qui se demandait où il était. Il n’y avait personne aux alentours pour aller les accueillir (par un si beau temps, ça n’avait rien d’étonnant. Rubis aussi serait sortie si elle n’était pas devenue l’ennemie de son prof…). Rubis y serais bien allée, mais descendre les escaliers les bras chargés de livres était un peu trop risqué pour elle. Elle s’apprêtait à reprendre son chemin quand un chat passa en courant dans le couloir, en frôlant sa jambe au passage. Surprise, Rubis lâcha les livres, qui tombèrent tous dans l’escalier, et faillit même tomber elle-même. Visiblement, le destin la poussait à aller accueillir la personne qui venait d’arriver. Certains livres s’étaient arrêtés à mi-chemin et Rubis les ramassa en descendant l’escalier. En arrivant dans le hall, elle ne découvrit pas une, mais deux personnes. Une fille et un garçon, qui se ressemblaient tous les deux, sûrement des frères et sœurs. Ils étaient trempés de la tête aux pieds, bien qu’il n’ait pas plus une seule seconde depuis plusieurs jours. Ils avaient laissés derrières eux de grandes trainées d’eau et, alors que le reste des livres s’était arrêté près de l’escalier, un livre avait roulé jusqu’au milieu du hall et se trouvait dans une flaque d’eau ! Rubis le récupéra juste après avoir déposé sur une petite table ceux qu’elle avait ramassés dans les escaliers. Il était fichu et elle aussi. Un livre de maths en moins ne la dérangeait pas, mais son prof allait la massacrer et les bibliothécaires aussi… Rubis détacha son regard de l’objet qui allait bientôt faire son malheur pour le poser sur les deux nouveaux.

- Vous venez d’arriver ? leur demanda-t-elle. Vous avez besoin d’aide ?

Ces quelques mots avaient largement suffit à ce que ses joues deviennent écarlates et l’humiliation des livres n’arrangeaient rien…

Je n'avais pas eu cours ce matin, mon professeur d'anglais était absent. Un sacré manque de bol quand même : j'avais voulu aller bouquiner à la bibliothèque, très bien fournie et recevant toujours de nouveaux ouvrages, de l'école, mais elle était fermée, exceptionnellement. Je retournais donc dans le bâtiment principal, plutôt morose et perplexe quant à comment j'allais occuper les deux heures devant moi. J'aurai pu aller voler, mais avec ce beau temps tout le monde serait dehors et je n'aimais pas montrer mes ailes, vraiment pas.
J'eus à peine franchit les portes que je fus le témoin d'une scène plutôt cocasse : Rubis, ma camarade de chambre et amie ? connaissance ? pote ? avait sans doute était débordée par la pile de bouquins qu'elle transportait, et tentait de les regrouper sous les yeux (que je ne pouvais voir) de deux humains, d'une allure si similaire qu'ils devaient être frère et soeur, voir jumeaux. Bruns, plutôt minces, plus grands que moi ; c'est tout ce que je pu savoir d'eux. Rubis reposa sur sa pile de livre un dernier manuel, trempé, et ce fut l'occasion pour moi de voir que les deux immobiles dégoulinaient au milieu du hall.
Je sais, ce n'est pas drôle : du peu que je connaissais Rubis, elle devait se sentir affreusement gênée (et à voir ses joues, c'était le cas). Elle trouva néanmoins la volonté et le courage de dire sans bégayer :

- Vous venez d’arriver ? Vous avez besoin d’aide ?

Ah ! Des nouveaux ! Bon, il était temps pour moi aussi de signaler ma présence.

- Salut Rubis ! Tu as l'air débordée, ça va ? Je peux faire quelque chose ? Désolée, rajoutais-je pour les deux arrivants en les dépassant pour jeter un œil au livre mouillé, de débarquer comme ça, je voulais me balader mais il y a beaucoup de monde.

Eh bien, Ambre, tu racontes ta vie ? Je regrettai aussitôt mes paroles. Des nouveaux devaient avoir d'autres choses en tête que mon pathétique manque d'occupation, et Rubis avait des choses plus intéressantes à faire que m'écouter déblatérer. Pourtant, me rendre utile (auprès d'elle, ou d'eux), aurait été idéal pour m'occuper. Et puis, même si je suis une gaffeuse crétine et timide, j'aimais bien parler à des gens. Je suppose qu'on aime tous rencontrer et tisser des liens avec des gens ?

- Vous êtes nouveaux, je suppose. Je ne sais pas où trouver des serviettes, désolée... Mais si je peux rendre service ?

Mon pouvoir, mes rafales de vent, ne suffiraient pas à les sécher. Mais, pour le manuel de Rubis ?...