Une nouvelle chambre [pv: Natsui] [FINI]

On était devant le dortoir. Le 110. En ouvrant la porte on découvrait 5 lits, équitablement disposés, chacun étant équipée d’une petite armoire. Je repairais tout de suite celui que je voulais avoir. Après tout, s’il fallait que je vive ici, autant que je vive en de bonne condition.

-Je peux prendre celui près de la fenêtre ?

Je ne lui laissais pas le temps de répondre. Je me dirigeais déjà à pas régulier vers celui-ci. Je posais ma valise sur le lit et m’y assis tout en me tournant vers la fenêtre. Je pouvais voir le soleil d’ici, alors qu’il n’était même pas encore le soir. J’avais choisis ce lit parce que j’aimais regarder le soleil se lever et se coucher. Mais ceci n’est pas la seule raison… Mon lit se trouvait toujours, du matin jusqu’au soir, sous les rayons du soleil. Quand j’étais malade et que je ne pouvais sortir du lit, je m’occupais en regardant le parcoure du soleil. Ca pourrait en ennuyer plus d’un, moi c’est ce que je préfère. Je me suis souvent confier au soleil quand mon chat - oui j'avais un chat à l'époque - ne se trouvait pas avec moi. Oui, le soleil est vraiment l’un de mes meilleurs amis. S’il n’est pas le seul. Je me tournais vers Natsui. Elle devait me regarder d’un air qui devait dire « qu’est-ce qu’elle a elle ? ». Ou alors elle défaisait sa valise et rangeait ses affaires dans l’armoire. Elle avait pris un lit à côté de moi, c’était à parier… Finalement, moi aussi je commencer à déballer ce que j’avais. En fait, j’avais surtout besoin des cintres… Ma garde-robe ce constituais surtout de robe… Je regardais de son côté. Elle, il y avait surtout des peluches ! Je fus assez étonnée mais bon, chacun son truc.

Nous entrâmes dans son dortoir, le dortoir 110. Il y avait 5 lits, d'autres vont surement arrivés... Je ne savais pas si j'étais ravie ou énervée par cette révélation, [Aujourd'hui encore, je ne le sais pas vraiment.] J'ai toujours aimée rester seule derrière cette facette de jeune fille sociable. Le silence est pour moi une seconde vie. Je ferme les yeux, et je me laisse emporté par des rêves fous de princes charmants. Bref, je m'égare.

Akako fixait le lit posté à côté de la fenêtre, et se dirigeait vers ce dernier. Elle me demanda:

- Je peux prendre celui près de la fenêtre ?
- Bien sûr ^^ ça ne me dérange pas du tout !

Je regardais les lits. Il y en avait un qui était face à la porte, c'est très mauvais pour le Feng Shui, je l'éliminai immédiatement. Il y avait un grand lit proche de celui d'Akako, je le choisis, afin d'être près d'elle et d'avoir le plus de place possible pour ranger mes peluches!! Je posai ma valise à côté de ce lit et me tournai vers mon "Amie". Je me rendis compte qu'elle s'était assise sur son lit et qu'elle regardait par la fenêtre je ne sais pas quoi. Le paysage, ou encore le ciel? Peut être même rien du tout, juste le regard dirigé au loin, dans le vide, ne fixant rien de concret. Je la regardai un court instant, puis vidai ma valise de ces peluches qui recouvraient mes vêtements. je les disposai une par une sur mon lit, de façon organisée: 2 autour de l'oreiller, quelques unes au bout du lit, et le reste plaqué au mur. Je n'avais plus de place pour en rajouter d'autres, je les alignai donc autour de ce meuble me servant à dormir et trouvai finalement au fond de ma valise mes robes, jupes, ballerines, collants et sous vêtements [Je ne sais pas comment je faisais pour faire passer tout ce capharnaüm dans cette petite valise :'3].

Je me relevai un instant pour détendre mon dos qui me faisait mal, vu que j'étais penchée depuis un bon moment. Je regardai alors Akako, qui rangeai en silence ses robes une par une dans son placard, il n'y avait que cela dans sa valise !!! Des robes, de très belles robes d'ailleurs.

J'aime le silence, mais moins quand je suis avec une personne, parce que j'ai subitement l'impression qu'un mur me sépare de ce corps qui est pourtant à quelques mètres à peine de moi. Je décidai de briser ce silence qui nous entourait.

- Alalala, ils sont minuscules ces placards, tu trouves pas? Ha! Je voulais te prévenir: Je bouge énormément dans mon sommeil, j'en suis désolée....

Je marquai un court silence, en attende d'une réponse qui ne fut pas formulée, je repris.

- Tu as de très jolies toilettes, tu en as de la chance !!! D'où proviennent-elles?

Au bout d’un long moment de silence elle reprit la parole – plutôt pour le briser que pour engager une conversation. Je tournai mon regard vers elle. Elle se plaint des placards trop petits, ce qui d’un côté est vrai quand on a toujours vécu dans un château comme moi, et m’expliquai que la nuit elle s’agitait énormément. . Peu importe, de toute façon je ne me couche que tard la nuit et donc je suis toujours fatiguer. Même si je me réveille à chaque fois à l’aube. Simple question d’habitude. Je n’ai jamais pu m’en défaire. Surement parce que je ne lui répondis pas elle entama une seconde phrase me touchant directement. Surement afin de m’obliger à répondre.

-Tu as de très jolies toilettes, tu en as de la chance !!! D’où proviennent-elles ?

Je détournais mon regard vers l’armoire et toutes ces robes. Il devait y en avoir plus d’une cinquantaine en comptant celles qui se trouvaient, et qui resteraient, dans la valise. Et pourtant bien d’autres manquaient à l’appel. Ce qui se trouve la fait à peine un dixième de ma garde-robe d’origine. Si l’on devait comparer, ma valise complète serait les cellules qui composeraient un organe. Un petit organe sur l’immense corps qu’est ma garde-robe. Je me décidais à lui répondre. Plongeant cette fois-ci mon regard dans le passé, chose que je n’avais pas visitée depuis des lustres, je commençais une réponse. Presque une partie de ma petite histoire… Un soupir et me revoilà partie dans les profondeurs d’un passé oublié…

-A l’époque je vivais encore en Allemagne. J’habitais dans un château de modeste taille. Ce qui était plaisant – du moins pour moi – c’est que notre famille n’était pas connue à tous les coins du pays. Nous vivions la vie parfaite… Ces robes, j’en avais au moins une par semaine. Soit on me les achetait, soit on me les fabriquait. Je possédais un dressing rien qu’à moi, avec toute mes robes… J’étais la plus heureuse des filles qui puisse exister. J’aurais aimé que rien ne change…

Et voila… C’est sur ces mots que je finis mon histoire. Je ne sais pas si ça répond a sa question mais peu importe. Les mots me sont sortis seuls, sur un coup de mélancolie. Je me remis à plier quelque robe, en prenant soin de ne pas les froisser. Qu’allait-elle dire maintenant ? Ou peut-être est-ce à moi d’engager une conversation ? Apres tout elle est la première personne avec qui je parle depuis des années. Sans compter l’autre qu’est arrivé en même temps que moi. D’ailleurs. J’ai un mauvais pressentiment. J’espère de tout cœur ne pas me trouver avec des… avec des… Bref j’espère de tout cœur ne pas en avoir ici.

- A l’époque je vivais encore en Allemagne. J’habitais dans un château de modeste taille. Ce qui était plaisant – du moins pour moi – c’est que notre famille n’était pas connue à tous les coins du pays. Nous vivions la vie parfaite… Ces robes, j’en avais au moins une par semaine. Soit on me les achetait, soit on me les fabriquait. Je possédais un dressing rien qu’à moi, avec toute mes robes… J’étais la plus heureuse des filles qui puisse exister. J’aurais aimé que rien ne change…

Je restai à la regarder, elle paraissait encore plus mélancolique que d'habitude. Un mauvais souvenir remonté à la surface? Je ne sais pas.....

Que répondre à une phrase telle que celle-ci? Je pourrai répondre égoïstement, et lui dire que si ça n'avait pas changé, je ne l'aurai jamais rencontré.... Non. Je décidai de lui soulager sa conscience.

- Tu parais bien anxieuse, que s'est il passé? Si... Si tu veux en parler, je suis là! Les amis, c'est fait pour ça, non? On a tous nos petits soucis, et en parler, c'est ce qui nous fait le plus de bien!

En disant cette dernière phrase, j'esquissai un grand sourire servant à réchauffer le coeur fragile de ma jeune Akako. Et je me suis dit, que c'était beau de donner des conseils, mais que c'était mieux si on les suivait, ce qui n'est pas mon cas, à moi, qui passe mon temps à mentir à moi-même...

Une amie...? Je la connais que depuis ce matin. En parler...? Si je lui racontais ce qui m'es arrivée depuis le début je pense que ce qu'elle pense être une amitié se transformera en une profonde haine. Après tout, au fond, je suis une assassin. Et le pire de tout, c'est que je ne peux pas m'empêcher de tuer. Je me tournais vers le soleil et remarquais qu'il était à deux doigts de se coucher. Je sortais la petite boite en cèdre qui se trouvait tout au fond de la valise et l'installais sur l'étagère du haut. Il me tardais à présent que le soleil se couche. Je sortais mes dernière robes et les pliais avec délicatesse pour les installer sur celle du bas. La valise finit sous le lit. Maintenant que le rangement et terminé, je me laissais tomber sur le lit. Comment j'ai atterris ici moi? Dun côté, tant mieux, j'avais trop de meurtre sur le dos, et la police qui me courrait constemment après. Ca me fera une petite pause. En espérant que les autorités ici soit aussi compétentes que dans le monde... "réel"? Sinon j'espère qu'ils comprendrons mon cas. Dans le cas contraire je tenterais de m'enfuir... Je me tournais vers Natsui. Et elle? Avait-elle des secrets à cacher? Pourquoi et comment est-elle arrivée là? Bah, par hasard surement, comme moi? Je me tournais de nouveau vers le soleil.

[et dsl du retard ^^" ( peut-on encore appeler ca un retard...)]