La nuit était totale. Le ciel sombre était clairsemé de petits points argentés, se mêlant aisément avec la lueur argentée diffuse par la lune. Non, ce n'était pas une nuit de pleine lune... Probablement une lune gibbeuse, qui sait... Quoi qu'il en soit, dans cette forêt calme et sereine, une silhouette se mouvait dans l'ombre. Cette nuit-là était très avancée, fort bientôt, il était certain que l'aube se pointerait pour ramener un semblant de vie à ce lieu sauvage. Nullement inquiète de cette pénombre complète de cette heure avancée, Najawarie se baladait au travers des immenses arbres. À quatre pattes comme une bête disproportionnée, elle galoppait agilement, évitant les racines et les troncs sans même relever la tête. La truffe à ras le sol, elle flairait une piste. Non, pas une partie de chasse ordinaire à traquer de petites proies ou quelconque animal... À vrai dire, quelque chose de plus complexe, plus... frappant. Une chasse à l'homme. Naja avait suivit de loin la trace d'un jeune homme depuis la forêt dense jusqu'à sa visite dans cette forêt lugubre. Cela faisait quelques heures qu'elle le traquait à distance, sans que celui-ci ne se doute de sa présence. Complètement affamé par le manque de proies humaines, révoltées à l'idée de peut-être devoir encore se sustenter de viandes animales, elle accéléra la cadence. Même si lorsqu'elle était entrée à l'académie, la règle voulait de ne pas tuer, mais là, elle ne se contrôlait plus, ses pulsions ayant chassées sa raison... Avec ses rôdes et attentes, elle estimait être désormais à moins de deux heures de sa cible. Rapide et endurante, elle gagnait de l'avance dans le fond des bois, se figeant aux moindres sons suspects. Après de longues foulées puissantes, elle s'arrêta. Complètement immobile et aux aguets, elle releva la tête et posa son regard vairon sur une silhouette à peine visible dans le lointain. Sa vision nocturne parfaite, en dépit de celle du jour, lui permettait aisément de repérer sa proie. Naja rabattit ses oreilles sombres sur son crâne de même couleur et retroussa légèrement les babines, faisant découvrir ses crocs d'un blanc d'ivoire. À l'affût, elle suivit du regard le va-et-vient incessant du jeune homme. Jugeant le moment opportun, elle décampa à la suite de celui-ci, ne produisant qu'un léger craquement lorsqu'elle marcha sur une brindille sèche. Malgré tout, l'humain se retourna, à la main il tenait une dague métallique. Aucunement inditmidée, Najawarie continua sa fougue et se releva sur ses pattes postérieures au dernier moment. Dirigeant furtivement ses canines et ses incisives vers la gorge de l'homme, sa mâchoire claqua dans le vide à l'endroit même où elle aurait dû percer la jugulaire. Rageuse, Najawarie resta campée sur ses pattes arrières et regarda autour d'elle, silencieusement, afin de capter tout bruits suspects. Faisant pivoter stratégiquement ses oreilles noires, elle finit par repérer celui qu'elle cherchait. Se retournant vivement pour lui faire face, elle fût prise de court. Le poignard en argent du garçon se dirigea vers son coeur, instinctivement, la lycanthrope releva un bras. La dague se ficha dans sa chair, au niveau de l'avant-bras droit. La lycaon poussa un grognement de douleur, la lame de cette arme-là lui provoqua une intense douleur qui lui irradia entièrement le bras droit. Souffrante, elle dirigea rapidement ses crocs sur le manche de l'arme blanche et le retira vite fait. Elle jeta l'objet au loin d'un sec mouvement de tête. Elle passa deux ou trois coups de langue sur sa plaie qui commença à se cicatriser. Furieusement, elle bondit à nouveau sur celui qu'elle voulait pour victime. Cette fois-ci, elle le plaqua au sol, mettant tout son poids sur les frêles épaules du mâle humain. Ses yeux aux iris comme les chats plongèrent dans le regard de sa cible, la haine indescriptible qui réflétait le regard de Naja figea l'homme. Tout de même conscient du danger qu'il courait, l'humain se débattit furieusement, tentant de renverser la louve géante. L'un des poigts ornés d'une bague en argent frappant Naja au museau. Elle se retira prestement et fit un bond en arrière, prête à retourner à l'assaut à la prochaine ouverture. Quelle idée d'avoir choisie cette proie-là, il semblerait qu'il soit un chasseur ou quelque chose du genre... Il ne sembla pas avoir vraiment peur d'elle, surtout en plus du fait qu'il avait de nombreux accessoires en argent... La bête sombre le toisa avec dédain. La faim qui le tenaillait n'était rien comparativement à la faim commune que ressentait le monde. Complètement folle et insouciante, fort insistante, elle retourna à l'attaque, ignorant son bras et son museau saignait d'une couleur presque noire...

- Grrrrrrrrrr.

Naja pivota légèrement et s'élança vers la gauche, elle changea de stratégie, cette fois se servant plutôt de ses griffes pour parvenir à ses fins. Elle dirigea ses puissantes pattes vers le visage du bipède et d'une revers bien précis, lui défigura la moitié gauche du visage. L'homme hurla de douleur, tomba à genoux et prit son visage entre ses mains gantées. Naja huma l'air, l'odeur du sang humain l'affola. Elle ne patienta pas pour voir ce qu'il advenait de sa cible, elle choisit plutôt de se mettre à l'ouvrage illico. Mais, même si cette faim tenace l'exaspérait, elle voulait commencer par jouer avec l'homme. C'était son joujou. Revenant à quatre pattes, elle s'approcha et laboura le torse de l'homme avec ses griffes lacérantes. Elle sentit ses longs ongles s'enfoncés sans résistance réelle dans le corps secoué de spasmes de l'homme. Elle les retira aussi rapidement qu'elle les y avait entrés et lécha passionément le sang qui ruisselait sur sa patte. Croyant avoir déjà tuer son jouet, elle tourna autour de lui et accola son oreille contre la poitrine de celui-ci. Un battement faible, mais régulier, lui parvint. Satisfaite, elle se redressa et envoya valser l'humain d'un coup de patte arrière contre les côtes. Il revola plus loin et attérit lourdement dans un gémissement de souffrance atroce. Aucunement touchée, Naja s'apprêta à retourner jouer avec l'humain agonisant lorsqu'elle entendit quelqu'un arriver vers eux. Aussi furtivement qu'une ombre, elle s'élança contre un arbre et le grimpa vite fait pour s'y tapire. Son pelage entièrement noir la camouflait parfaitement dans le feuillage et la couleur d'ébène de la nuit. Intriguée par la personne qui arrivait, elle négligea le fait qu'elle saignait abondamment... Et que sa proie au sol continuait de gémir à l'agonie des supplices qu'elle venait de lui faire subir...

[Vous faites le nombre de lignes que vous voulez, pas besoin de faire de ma longueur]

Najawarie resta perchée un certain moment dans l'arbre, à l'affût et scrutant la personne qui venait d'intérrompre sa partie. Quand celle-ci se pencha pour sapper le sang de l'humain, Naja laissa échapper un grognement rageur qu'elle contint en une plainte sourde. Lorsque la vampire -c'était évident- se tourna vers elle en montrant ses mains, Najawarie sauta d'un bond au sol en un bruit léger et presque imperceptible. Ignorant ses propres plaies qui coulait d'un abondant sang presque noir, elle plaqua les oreilles et découvrit ses crocs à celle qui venait de se manifester. Bien que extérieurement, elle semblait amoché, mais pleine de vitalité, intérieurement, ses veines la faisait souffrir atrocement. Pas qu'à cause de ses blessures à l'argent, mais aussi par le manque d'oxygène dans son sang. En preuve, son sang sombre démontrait que son corps ne contenait presque plus d'oxygénation sanguine. Naja délirait à moitié, en plus de sa vue déjà altérée et ne gardait que très vaguement un contact avec la réalité. Plus parente avec la bête en elle, elle cédait à moitié à son instinct de tueuse. Naja poussa un gémissement, une plainte étouffée, et posa son regard haineux sur Hell. Elle, elle lui avait volé sa proie. En temps normal, Naja ne s'en serait pas trop préoccupé, mais là, c'était différent. Ce n'était pas un autre animal ou un inconnu, dans le sens du mot, mais un vampire qui venait de subtiliser sa victime. Qui plus est, victime que Naja aurait grandement nécessité. Mais, ce n'était pas le moment de gaspiller son restant d'énergie alors qu'elle étouffait littéralement. Ses globules ne portant pratiquement plus d'oxygène, peu d'oxygène se rendait au cerveau et Naja en vivait le calvaire. Jamais, au grand jamais, elle n'attendait si longtemps pour se repaître... Mais son organisme ne supportait guère le sang animal de façon prolongé, peut-être parce que les deux races dont elle était issue nécessitait l'abreuvement de sang humain... Quoi qu'il en soit... Le regard vairon de la semi-lycane croisa le regard rouge de la vampire. Le collier autour du cou de la lycanthrope brillait d'un éclat indigo très vif. Une légère odeur de roussi se faisait sentir. Ce maudit collier, il drainait de l'énergie à Naja, supposément pour calmer ses pulsions, mais qu'importe, sa ne contenait jamais entièrement sa sauvagerie intérieure. Tout en elle réclamait du sang, et inexorablement, le regard de Naja dévia sur la jugulaire de la vampire, comme d'un dernier espoir de pouvoir étancher, apaiser, cette souffrance causant le délire. Les yeux de Naja virèrent au rouge alors qu'elle luttait contre le désire de massacrer Hell. Tentant de contenir sa soif, Naja mordit à pleine dent dans l'une de ses mains -patte?-, tremblante, alors que son sang ruisselait d'autant plus, toujours noir comme l'ébène, se camouflant presque qu'avec sa fourrure.

Najawarie assista silencieusement à la mise en scène du double de Hell. Disons que même si elle aurait voulue se lancer à la suite d'un autre humain, elle n'aurait probablement pas eût l'énergie nécessaire, surtout s'il s'agit d'un autre ayant de l'expérience de combat. Après tout, c'était à peine si Naja parvenait à se contenir. Les crocs profondément enfoncés dans sa main, elle sentait son sang noir et poisseux ruisseler sous ses crocs. Elle ne le buvait pas vraiment, surtout que son fluide n'était en rien utile rendu à ce stade-là. Il s'agissait simplement d'un réflexe qu'elle avait, qui lui servait à se contenir lorsque la folie s'éveillait en elle. Ses races étaient sans doute utiles, mais aussi une malédiction pour ce qui est de maintenir un état de santé acceptable en tout temps. La folie était causé par une déficience de globules rouges pour oxygéner son sang et son cerveau, la rendait complètement dingue et avec un comportement plus typique des lycans ordinaires et primitifs. Naja le savait, on lui avait dit qu'elle était différente, plus civilisée qu'un simple lycan. Civilisée? Ça, c'était surtout point de vue intelligence, certainement. Naja fixait le vide, les dents bien serrées dans sa propre chair et le regard perdu dans le vide, comme si elle allait tomber dans les vappes. Ses veines brûlaient intérieurement, douleur insoutenable agrémenter des brûlures physiques de son collier qui dégageait une énergie, tirée de la propre énergie de la lycane, afin de maîtriser ses pulsions. Entendant le cri d'un humain près d'elle, Naja s'éveilla de son espèce de transe. De coûtume, elle préférait chasser ses proies elle-même, faire joujou avec eux jusqu'à la dernière parcelle d'agonie, puis après, elle les vidait de leur sang. Mais là, elle n'était vraiment pas en mesure de s'y opposer. De plus, l'humain semblait s'être écorcher à force de se débattre et une douce odeur de sang envahit les sens de l'hybride. Plus capable de se retenir, elle délogea ses crocs de sa chair et se jeta littéralement sur l'humain, sans même prendre attention à la présence de Hell. D'un claquement sonore, elle creva la jugulaire de l'homme, cassant par la même occasion les vertèbres du cou de celui-ci par un excès de pression, mais ne s'en soucia guère. Elle sappa le sang, vidant l'homme paralisé jusqu'à sa mort. Elle se releva ensuite, calmée. Son collier ne brillait plus que d'une très légère lueur violacée. Les deux yeux de Najawarie virèrent au rouge sang alors qu'elle reprenait lentement ses aptitudes. Même le sang sombre qui s'écoulait de ses blessures s'éclaircissait de plus en plus dans des teintes rouges naturelles. Naja posa son regard, maintenant entièrement rouge et lumineux, sur la vampire. Elle détourna le regard et maugré vaguement;

- Danke.

Certes, les lycans ne parlent pas, mais Naja était l'exception, exception héritée du fait qu'elle est impure. Naja se retourna et posa ses pattes sur le cadavre de sa victime et le fit disparaître en une fine poussière noire et brumeuse. Elle l'avait ajoutée à sa collection de zombie, qu'elle invoquait par le biais de la nécromancie.

[ ah oui, j'ai oublié, je voulais m'excuser pour le retard, la reprise des cours a été dure! ^^']

Qu'il lâche sa main! Elle ne comprend donc pas que d'une part, cela ne lui apportera pas satisfaction, d'autre part, elle se fait du mal non seulement pour rien mais en plus il doit avoir un goût affreux se sang! Poisseux, noir et gluant. L'exact contraire du divin nectar rouge de son agresseur...hum le deuxièmes homme dégage exactement la même fragrance et je crois que j'aurais été ravie de pouvoir le « manger » aussi si j'avais été seule. Mais j'aurai pris mon temps...cela peut paraître sadique et malsain mais j'aime parler avec mes victimes, non pas pour les mettre en confiance mais simplement pour le plaisir de leur conversations, les humains ayant conscience de leur mort prochaine n'ont rien à perde et il est fréquent qu'ils me racontent toute sorte de choses forts divertissantes. Néanmoins, je finis toujours pas les tuer, non sans les avoir remercier à la fois de leur bavardage mais aussi de leur sang. Certes, ce ne sont que des repas mais c'est leur nature et leurs fonctions, ils n'ont rien choisit alors je les remercie de m'avoir été tant utile, d'avoir perdu leur vie en ma faveur. Il y en a aussi qui tombe amoureux de moi et demande eux-mêmes à ce que je leur suce le sang, pour un amour non réciproque...quels gens étranges et agréables, poétiques, mélancoliques et romantiques...Comme c'est adorable, d'un romantisme fou! Mais ils finissaient souvent fort mal car à l'époque, je ne pouvais supporter qu'un homme me touche – ils voulaient toujours posé leur lèvres sur les miennes - et souvent, je m'enfuyais pour revenir après les tuer dans leurs sommeils. C'était d'une lâcheté! Je me souviens d'une fois où j'avais eu très peur. Un domestique de mon oncle m'avait retrouvé et jamais voulu fuir mais j'étais bien trop terrorisée, il avait mis un temps infinie à me rassurer et c'est à grand peine qu'il m'expliqua qu'il n'avait pas été suivis, que ce n'étais pas un piège et qu'il ne me voulait aucun mal. C'était vrai, il savait ce que j'avais vécu et nourrissait pour moi un amour impossible doublé d'une tendresse des plus chaste. Il me fut d'une aide importante et j'eus grand peine à m'en séparer, je ne l'avais cotoyer que quelque jours et quand il m'avait dit que nous étions repérer et qu'il fallait que je m'enfuie, j'eus peur que ce fut un abandon. En réalité non, il me demanda de le tuer. Ce fut la seule fois où je l'approcha d'aussi près et ce ne fut qu'à l'article de la mort qu'il passa doucement sa main dans mes cheveux, m'avouant qu'il m'aimait et que je devais partir...qu'il était heureux d'avoir été tué par moi plutôt que par son odieux maitre. Je me rappelle que j'ai pleurée en s'enfuyant et le nombres de regards en arrière que j'ai lancer...Ce n'est qu'il y a quelque temps que j'ai compris que mon geste lui avait été vraiment salutaire et que les tortures qu'on lui aurait infligées auraient été abjectes et sans fin. Je ne m'en voulu plus. Durant ma longue rêverie, aucun expression n'avait traversé mon visage et quand je revint à la réalité, le lycanthrope n'avait pas encore touché à sa proie. Il devait être fâché de ne pas l'avoir eu lui même mais dans son état, il eu été fort possible que ce soit l'humain qui eu raison de lui! Mais son immobilité fut de courte durée, il se jeta sur l'homme et lui broya tout les os de la nuque, il fut vidée de son sang avant même qu'il s'en rende compte. Après cela, le loup se retourna vers moi, ses yeux devenues entièrement rouges respiraient la raison et l'intelligence. Qualité rare pour un canidé, évidente pour un vampire. Dieu que je suis vantarde! Il posa sa patte sur le corps inanimée et il disparut, changer en cendre. Mais ce qui m'étonna le plus furent les paroles et la voix de l'être. Un voix alors que c'était un forme animale et surtout une vois de femme! Comment diantre cela a-t'il pu m'échapper?! C'était une lycanthrope! Et comment cette lycanthrope donc, pouvait t'elle parler? Surtout que son unique « Danke » n'était aucunement d'une langue que je connaissais et je dus faire un effort surhumain – paradoxalement, cette appellation est obsolète, en ce qui me concerne...Dieu me garde d'appartenir un jour à la race humaine! - pour comprendre que c'était de l'allemand – du moins je le crois – et un effort vampirique – pardonnez moi seigneur des langues – pour en déduire que cela voulait dire « merci ». J'hésitais entre « Plait t'il? » et « De rien » ou encore... « Cela ne m'arrive guère ». Enfin je ne savais que dire. Pour mettre fin à mon dilemme, je choisis simplement d'être muette, attendant patiemment la suite des événements. Bizarrement, il me semblait que la nuit allait être courte...

Najawarie resta silencieuse après son simple mot. Elle darda son regard étincellant de rouge sur la vampire qui était totalement silencieuse. Si sa se trouve, elle ne comprenant pas vraiment son dialecte, chose dont Naja avait l'habitude avec le temps. Par le passé, elle s'en rappelle vaguement, beaucoup de monde parlait l'allemand, c'était une langue courante là où elle vivait, au temps où elle vivait, surtout. Il semblerait qu'avec le temps, cette langue germanique soit partie des esprits, conformisant le français et l'anglais, voir même l'espagnol, comme des langues plus commune. Quoi qu'il en soit, cela n'offusqua pas l'hybride, d'ailleurs, elle se contenta uniquement de regarder Hell qui semblait étonnée. Par quoi, exactement? Ça, Naja ne savait pas vraiment, après tout, elle n'était pas télépathe. Prise paradoxalement entre le désir de rester de partir comme si elle n'avait été qu'un mirage et celui de tenter d'aborder une discussion avec Hell, Naja resta immobile de longues minutes. Après un certain temps, elle se releva simplement sur ses pattes postérieures, bien perchée du haut de ses deux mètres qui révélait tout de même une silhouette plus féminine que lorsqu'elle était tel un quadrupède. Bien que battit, elle dévoilant une silhouette plus svelte et moins grotesque que les lycanthropes traditionnels. Comme si... Comme si ce physique était sa forme naturelle. Poussa un léger grognement, elle scruta le ciel au-dessus, au travers des branches, se rendant compte que la nuit ne serait bientôt plus d'actualité. Évaluant tout de même que quelques heures restaient accessibles sans risque, tout au plus, deux ou peut-être trois, elle rabaissa son regard vers Hell, dans un angle qui réfléta ses yeux opalescents, lien solide avec ceux des loups. Prise un moment dans ses pensées bondissantes, Naja pensa alors au qualificatif 'impure' ou 'bâtarde' qui lui était souvent affilié. Drôle de chose de penser ainsi, sachant qu'elle était née ainsi, donc de race pure selon la hièrarchie vampire, légétimement descendante d'un chef lycan et d'une maîtresse d'un clan vampire. Ayant le pouvoir de 'contaminer' autruit de par son sang pur, bien que résultant de l'union de deux races ennemies. Oulà, Naja n'avait jamais pensée à contaminer qui que ce soit, sachant qu'elle pouvait tout aussi bien transmettre le vampirisme, la lycanthropie, ou peut-être même, les deux. Ce devrait être atroce pour un 'transformer' de subir ce mélange raciale, non? Quoi qu'il en soit, sous l'influence de quelques réflexions pour rappatrier un vocabulaire convenable et compréhensible à l'époque où elle se trouvait, Naja dit alors;

- Je suis Najawarie Yozora SinkBlood. Qui tu es?

Certes par le vocabulaire le meilleur qui soit, sans compter son fort accent allemand. D'ailleurs, elle avait de la misère à formuler les phrases interrogatives, oubliant entre autre d'inverser le pronom et le verbe.

[Je suis z'impardonaaaaable ! TToTT]

Je commençais à me demander si je n'avais pas rêver en attendant parler mais il réitéra:

- Je suis Najawarie Yozora SinkBlood. Qui tu es?

Il est clairement allemand, plus aucun doute. Je parlais allemand...avant. Il se trouve que faute de le parler, j'ai beaucoup oublié et il est préférable que je lui réponde dans la même langue que celle que qu'il a utilisé plutôt que d'écorcher sa langue natale.

- Sabishii Hell, vous êtes donc allemand ?

Simple question de politesse, avec son fort accent germanique, il ne pouvait parler anglais ! Néanmoins, si je n'avais pas de doute quand à la nationalité de mon interlocuteur, je n'étais plus sure du "Il" que j'employais. Najawarie Yozora SinkBlood. . .Nom certes long mais indéniable féminin.

- Veuillez m'en pardonnez mais. . .Il me semble que vous êtes plutôt Mademoiselle SinkBlood, est-ce vrai ?

Quelle horrible méprise! Même si il est vrai que sous sa forme de louve, il est très difficile déterminée la gente à laquelle appartient cette jeune fille, elle n'a pas du lui être très agréable d'être pris pour un homme. J'aurais du m'en douter quand elle s'est redressé, malgré sa forme, elle n'était pas très masculine. La dernière personne qui du subir une pareil méprise fut le Chevalier Eon, j'ai connu cette personne et je n'ai finalement jamais vraiment su, quoique je sois fortement convaincu que ce soit une femme. Il se présentait sois comme un homme, sois comme une femme mais il est plus facile de feindre être un homme quand on est une femme qu'inverssement. Enfin, ce n'est pas très clair. Vraiment pas du tout. Pourquoi me fixe t'elle ainsi ? Ses yeux sont si jolies. . .il semble ne rien refléter mais cette constatation est fausse. Ils reflètent tellement d'émotions, de sentiments qu'il est impossible de retenir quelque chose de précis, en conséquence ils paraissent vides. Ils sont devenues ainsi...
Quand j'étais enfant, il me semble que les domestiques posaient toujours sur moi un regard curieux, j'étais une petite fille heureuse et même si mes yeux restait inexpressif, je souriais toujours, ils trouvaient cela si étrange. Mes yeux n'ont jamais rien exprimée, même si ce fut bien plus tard que mon visage devient à son tour sans expression. Mon oncle me traitais comme une poupée, il n'y a rien d'étonnant à ce que je leur ressemble tant, il disait trouver cela si jolie..."Contente toi d'être gracieuse et silencieuse, comme une poupée !" Je n'étais qu'un objet qu'il se complaisait à maltraiter. Pourquoi les hommes trouve t'il ces enfants de porcelaines si beau ? Encore plus quand leurs visage n'inspirent rien, sinon un très passif désespoir...
Rien n'a voir avec la lycanthrope. Nettement moins intéressant aussi. . .

[lol, même si sa a été long, tu as répondue, c'est déjà ça! Je vais répondre d'ici quelques jours, j'ai des examens actuellement]

[Mouaip ! J'crois que j'vais quitter le fofo, bientôt, mais j'veux finir mes Rps et faire une fin correct, j'veux pas que ça fasse fuite. Genre j'chuis une disparue. C'pas grave pour ton retard, c'est pas le mien ! ><']