Sélène se leva comme à l’habitude ni tôt ni tard, enfin cela dépend des points de vue. Etant donné qu’elle travaillait la veille dans un bar, elle s’était autorisée de rester au lit le matin. Elle était en débardeur rose pâle avec un petit shorty noir, entouré de sa couette blanche à fleur, dans le même style que les années hippie.

Quand elle ouvra les yeux, l’heure affichait 11h22. Il faisait sombre dans l’appartement, étant donné que les volets se trouvaient fermé et aucune lumière ne se faisait voir.
Elle se tira du lit avec délicatesse et lenteur. Elle frissonna avec la différence de température qu’il y avait entre son lit et dehors.

Elle marcha d’un pas presque hésitant, mais toujours avec grâce vers la fenêtre. Elle l’ouvra et le soleil pénétra dans la pièce principale qui s’illumina.
Elle plissa les yeux, éblouit par le beau temps. Les bruits de la rue atteignirent ses oreilles ainsi que le doux chant de milliers d’oiseaux.

Elle décida vu l’heure d’aller se laver, de manger puis d’aller faire un tour, mais la destination lui était encore inconnue.
Elle parcouru la distance qui la séparait de sa salle de bain d’un pas plus déterminé. Elle sorti de son armoire une petite robe d’été de couleur beige qui était ornée de petite fleur violette, des ballerines grises, un soutien-gorge et un shorty blanc. Elle se coula un bain et se prélassa dans l’eau chaude avec une musique pop.
Quand elle sorti de la salle de bain, elle se fit à manger. Plus précisément une escalope de dinde avec des champignons accompagnés de pâtes. Une fois finit, elle fit la vaisselle et la rangea.

Elle regarda l’heure : 12h30

Elle sauta sur son sac à mains marrons et pris la porte. Elle se retrouva dehors. Le soleil illuminait son visage. Elle leva le visage, ferma les yeux et profita durant quelques secondes de se soleil brûlant. Elle commença à marcher comme à son habitude de manière gracieuse sans exagéré ni changer ce qu’elle est. Elle se retrouva depuis longtemps dans un lieu inconnu et cela marquait pour elle le début d’une nouvelle aventure.

Elle prit la direction du parc. Sur le chemin, elle regardait partout avec des yeux pétillants, tel un enfant qui découvre un nouveau jouet. Elle arriva devant le portail du parc. Elle y pénétra et se rendit compte qu’il avait du monde. Qu’importe ! Elle avança et se plaça sous un arbre.

Elle se mit sous l’arbre, leva les yeux et vit les rayons du soleil qui perçait les feuilles des arbres. Elle s’allongea, et ferma les yeux. Elle se sentait bien, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressenti un bien être.

Je préférais d'habitude voler, ou me balader, dans la forêt, la nature, la montagne... Disons dans des endroits qui n'étaient pas domptés par l'homme. Mais aujourd'hui, en tendant l'oreille aux oiseaux, j'avais apprit qu'une violente rafale la veille au soir avait détruit plusieurs nids dans le parc, alors je m'y étais ruée.
J'étais, comme d'habitude, en jean et t-shirt, il faisait un temps magnifique et je n'avais pas jugé utile de prendre de veste. J'avais mon sac habituel, avec mes cours, mon porte feuille, rien de bien particulier en fait. En arrivant, je m'étais sentie un peu déplacée : un mercredi comme celui-là, le parc était surtout envahie de familles venues picniquer ou de couples qui se baladaient, et je trouvais que je faisais un peu tâche, avec ma tenue typique d'étudiante normale. Enfin. De toute façon, je ne suis pas là pour parader ou profiter de ce temps (magnifique, soit dit en passant), mais pour sauver ces fameux nids.
A force, j'avais l'habitude de faire tout ce que je pouvais pour les oiseaux du coin. Je savais que c'était ridicule, que je ne changeais rien à leur situation, que je ne pouvais pas tout faire et que mon intervention était vraiment injustifiable, mais je me sentais mal de ne rien faire. Plus : j'adorais rendre service. Et le faire pour des oiseaux m'enlevait cette appréhension que j'éprouvais avec mes congénères humains, cette peur de mal faire, de me planter, et qu'on me juge. Tout ça pour dire qu'à force, donc, d'aider les oiseaux la fabrication ou le raccommodage de nid était pour moi d'une rapidité et d'une évidence amusante. Après avoir reprisé un nid, et l'avoir accommodé et rembourré avec de l'herbe coupé, et le replacé dans le nœud de branches qui semblait l'avoir accueilli auparavant. Il n'y avait pas les oiseaux-du-nid autour, et je me dis qu'ils avaient peut-être déjà reconstruit un autre nid, ailleurs. Et alors ? Après tout, ça ne me dérange pas de faire ça, et ça fera toujours un nid ou de l'herbe prêt pour un autre couple.
Finalement, je récupérais 3 nids comme ça, et j'étais en train de faire le 4ème quand un couple d'oiseaux, des merles, se posa à côté de moi. On entama une rapide discussion (les oiseaux ne sont pas de grands philosophes, et les merles ont une conception du temps très brève) sur leur nid, comment il le voulait, où il était. Je me rendis soudain compte que je devais avoir l'air de parler toute seule... Pourvu qu'il n'y ait personne autour !
Je me retournai pour constater que ...