I ¤ Carte d’Identité

Prénom(s) : Lauwrence, Adrian, Salome
Nom : Thompson
Surnom : Law'

Date de Naissance : 21 décembre 1991
Lieu de Naissance : Donnée inconnue.
Âge : 20 ans

Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Bi'

Race : Ange
Camp : Donnée inconnue.
Métier : Mannequin (occasionnellement) - Surveillante

II ¤ Présentation Physique

Personnage illustrateur : A pas pour l'instant. J'en ai pas trouvé qui corresponde à ma description, si quelqu'un a des idées ..

Description physique : Taille moyenne, corpulence moyenne.. Rien d'extraordinaire. Je dis ça, je suis mannequin, ils doivent bien me trouver quelque chose de particulier. Puisque tout le monde dit que je suis très belle. Ma taille ? C'est vrai que je suis grande, enfin, très élancé et encore plus avec les vêtements que je porte, sauf qu'en réalité, je suis plutôt petite.. ? Depuis que j'arrête de changer de tête toute les deux semaines, je fais un peu commune. Mais pas tant que ça, avec mes yeux anormalement clairs, c'est difficile. Mes cheveux noirs d'encre tirant peut-être très légèrement sur le bleu - un peu au dessus des épaules, un peu ondulés, sans coiffure particulière - contraste avec ma peau plutôt pale, blanche, douce. Quand je dis blanc, c'est blanc, comme les murs bien peints. Ou la neige, comme la neige en fait, puisqu'en plus d'être blanche, elle est .. lumineuse .. ? Le contraire de terne quoi, légèrement luminescente. Et fine, tellement qu'on peut distinguer mes veines, bleu, en dessous. Non, je n'ai pas les canines pointues, je ne brille pas au soleil - ni dans le noir, LUMINESCENTE, ma PHOSPHORESCENTE - et ma température n'est pas spécialement basse. Basse, ok, mais pas comme un cadavre. Je l'avoue, j'ai l'air anémiée mais j'adore le soleil et je n'attrape pas de bleu trop facilement. Comme je l'ai dit plus haut, le must, ce sont mes yeux. Bleu translucide. Comme les glaciers. Pire que ça, ils sont aigue-marine en plein lumière et gris fumée à l'ombre. L'adjectif exact est « blanc lunaire »..Le tout entouré de longs cils chargé de mascara. Malgré leurs froideurs, ils sont très expressifs. Malheureusement, la majorité des gens n'arrivent simplement pas à parler quand je les fixe, je ne regarde donc jamais en face mes interlocuteurs. Sauf en colère, où je prends un malin plaisir à dévisager les autres, sachant très bien que mon regard intimide. D'où les lentilles mais bon, en ce moment, j'évite. A part avec l'eye-liner, je ne me maquille pas tant que ça, ce qui me donne une douceur naturelle. Il paraît que j'fais un peu gosse paumé, même si je n'ai pas d'expression particulière, pas d'expressions du tout. Je ne souris pas, je ne fais pas la gueule non plus. Quand je m'ennuie, je me mordille le piercing que j'ai à la lèvre inférieur, c'est absolument pas une marque d'intérêt, juste un tic. Dotée d'une allure pas particulièrement féminine, il arrive que de dos, on me prenne pour un mec - de loin, dans le noir -. Les statues romaines de Vénus aux hanches larges et au longs cheveux bouclés ne corresponde pas à mes canons de beauté, et heureusement, je ne leur ressemble en rien. Je suis toute en longueur. De longues jambes, une taille fine, un ventre plat, une poitrine que j'aurais préféré moins petite mais je ne m'en plaindrais pas et un visage très légèrement mélancolique. Grâce à cette fragilité, j'arrive à passer pour une lolita, c'est rare, mais ça arrive, en période de graaaaande tristesse, je déteste qu'on me voit comme faible sauf quand ça sert mes intérêts.
Sinon, la plupart du temps, mon style est un peu de tout. Du noir et quelques couleurs, rouges, blancs ou bleu gris. Je ne suis donc pas vraiment gothique, ni punk, ni..De toute façon tout me va. Une de mes tenues types: un slim noir, des bottes, un débardeur, une veste et une foule d'accessoires. J'ai au moins une bague à chaque doigts, mes ongles sont toujours vernis en noir, j'adore les bracelets même si j'évite d'abimer mes manches longues. Ce n'est pas vraiment mon apparence qui change selon mes vêtements, mais plutôt le contraire, je change d'humeur en fonction de ce que je porte. J'ai aussi plusieurs tatouages pour me rappeler des choses ou évènements importants. Sur le poignet droit, un code barre avec ma date de naissance et ce qui reste de mon prénom, partiellement effacé par les vestiges de tentatives de suicides répétés. Des traces droites, fines, au rasoir. Et puis d'autres, superficielles, comme des griffures répétées. Un papillon sur la cuisse gauche, dont j'ai malheureusement oublié la signification. « No Home But The Road », le tout dans un sablier, sur l'épaule droite. Un des piercings, à par celui au labret, deux deuxièmes trous et un industriel. Sans m'auto-complimenter, j'ai un certain charme. Bref, je corresponds bien au cliché de l'adolescent rebelle, fragile et potentiellement casse pied bien qu'les apparences soient souvent trompeuses...

III ¤ Présentation Morale

Description morale : Ma vie, cey surtout un éternel bordel. Et un peu du théâtre aussi, je change de personnalité selon le costume. L'ennui, c'est qu'avec un répertoire trop plein, on se perds assez vite, je fais des efforts, c'est vrai mais je reste parano. Je n'ai absolument aucune mémoire, j'oublie les gens, ma vie, ce que j'ai fais, absolument tout. Du coup, je suis une éternelle anxieuse, toujours à me demander si tel ou telle visage m'est connu ou non. Ça, ce sont les deux lignes qui résument toute mon existence. L'amnésie. Non, ce n'est pas une blague, je ne me souviens vraiment pas de qui j'étais, ou de ce que j'ai mangé y'a trois jours. Forcement, j'ai pas du tout de notions du temps, faillait s'y attendre. J'ai constamment l'impression d'être épiée, alors je fais extrêmement attention à tout mes gestes, comme si j'étais filmée. Je porte donc une grande attention à ce que je dis, à comment je le dis, à qui, tout ça pour maintenir un personnage en vie, le rendre réel. Autre chose, je mens comme je respire, littéralement. Seul un quart de ce que je dis doit être vrai, j'essaye de ne pas trop en dire, pour garder ma crédibilité mais c'est pas toujours facile.
Ça, c'était avant. Maintenant, je vais tout faire pour être le plus naturelle possible, décontractée. J'me pose quand même énormément de question, toujours à me demander ce que je devrais faire, si je ne suis pas en train de rêver, si ce que je fais est réel. Non pas que je fasse une crise existentielle, mais c'est pénible de ne pas savoir qui l'on est, d'hésiter à répondre quand on vous demande qui vous êtes, pas que les gens y attache une importance, mais, moi, je le sais. Il en ressort juste une grande lassitude, un manque de profondeur, ou un trop plein. Des limites, faire la différence entre « trop » et « pas assez », pour moi, c'est pareil, c'est pas « normal ». Et la normalité n'existe pas.
Encore un truc qui me caractérise bien, les regrets. « J'aurai du », « j'aurai pu », « il aurait été préférable que », « si j'avais fait ça »...J'adore -notez l'ironie- me torturer avec ce qui ne s'est pas passé, c'est une obsession.
Tout ça, c'est le mode « on », ou « off », ça dépend du point de vue. D'un coup, dans la journée, en pleine nuit, n'importe où, c'est la déprime chronique. Je soupire, je somnole, j'écoute plus rien, je ne fais plus rien. « off » la vie, « on » la crise existentielle. Ce qui m'étonne, c'est que ça n'ai pas de conséquences directes sur ma santé. Physique j'entends, mentale, il est clair que ça va pas très bien. Oui parce que, c'est un peu bizarre d'être pris d'un coup de pompe mental, qui devient physique. C'est la pause, l'instant où j'fais rien. Sauf que la vie autour de moi ne se mets pas en standby, ce qui m'oblique à me réveiller. D'où la présence du mode « on » - ou « off », à vous de voir-. Dans ces moments-là, faut pas s'étonner. Je pleure pour rien, crie pour rien, c'est impressionnant, certe, mais sans conséquence. J'me sens juste stupide après.
A ce moment là, je redeviens quelqu'un de complètement banal. J'aime-pas-mes-parents-j'écoute-du-métal-et-je-suis-une-délinquante. Rien de plus commun. Bonne chance pour démêler le vrai du faux. Ah oui, parce qu'en plus, je parle tout le temps. Si je suis lancé, je ne m'arrête pas, ça peut durer des heures, attention. Heureusement que ça n'arrive pas trop souvent. L'abolition des modes embrouille le tout, vous trouvez pas ?
Pour contrer le manque de mémoire, je prends tout un tas de notes, même sur mon corps. D'où les tatouages. Et comme il n'y a pas assez d'place pour tout mettre, mon ordinateur est essentiel, voir irremplaçable. Je ne me balade pas sans le savoir en sécurité. Toute ma vie est là dedans. Dès que je me souviens de quelque chose, il faut que le consigne, sinon ça repart.
Récapitulons, je ne suis pas particulièrement dérangés, mais je souffre d'un certain nombres de lacunes. Rapport à l'autre défectueux dirait un psy. Soit trop éloigné, muré dans le mépris et l'indifférence, soit en complet manque d'affection, ce qui est tout aussi pénible vu que ça s'accompagne d'une sorte de timidité. Il paraît que c'est ça, être unique, être la somme de tout un tas de petits trucs .. Sauf que bon, j'chuis pas sûre que tout soit compatible, c'est balo... Rectification, je suis pleine d'extrême, jamais en « juste milieu ». Sinon, je suis quelqu'un de sympa -un peu agressive sur les bords mais rien de bien méchant-, je vous assure..tant que je vous efface pas...

Questions complémentaires
La plus grande peur de ton personnage : Oublier et perdre son PC ?
Les loisirs de ton personnage : Ne rien faire. Dormir. Ecouter de la musique. Ne rien faire. Lire. Se promener. Ne rien faire...
Les valeurs de ton personnage : Ha Ha Ha, ça existe encore des conneries d'ce genre ?
La devise de ton personnage :
Son plus grand rêve : Vivre riche dans une graaaande maison où il fait toujours beau. Le tout éternellement jeune et belle ?
Sa plus grande fierté : Avoir pu survivre jusque là.
Sa plus grande honte : Être peu autonome quant aux taches ménagères ..
Sa plus grande manie : A par jouer avec son piercing ? Mentir, pour rien, par habitude.
Sa sociabilité : S'adapte plutôt bien, un peu silencieuse mais se fait toujours une place dans un groupe.

IV ¤ Biographie

Mais bon sang, comment voulez-vous que je raconte mon histoire si j'm'en souviens pas .. ? Ok, j'me calme; ça va être dur n'empêche. Pour faire court, si j'devais vraiment être sérieuse, j'dirais que c'est surtout une somme de petites anecdotes courtes et tragiques qui finissent en fuites. Ou en rien du tout. D'après mon Mac chéri, j'ai eu, selon la formule consacrée, une enfance difficile. Vous voulez voir ça ?

« Ce jour-là n'a absolument rien eu de spécial, évidement, mes parents, ma famille, tout l'monde m'a raconté 100 fois que le jour où je suis née était eux le plus extraordinaire. Non, c'était juste le solstice d'hiver, le jour le plus court.
Je me souviens pas de mon enfance de 0 à 4 ans, ce qui est parfaitement normal. Le reste, j'en garde des brides, mais ce n'est franchement pas intéressant. Fille unique, j'étais l'enfant roi et pour une raison qui m'échappe, je ne suis pas allé beaucoup en maternelle.
Au primaire, ça se précise. Parce que je possédais une capacités d'analyse et une distance que n'avaient pas mes petits camardes, je leur étais supérieure. Par cette connerie, j'ai justifié mon comportement débile, je les méprisais tous. Ils s'agitaient constamment, riaient, travaillaient pour que leurs géniteurs soient fiers d'eux. Alors qu'il était si facile de les monter les uns contre les autres, de les faire pleurer. Malgré tout ce qu'on a pu me dire, je sais que je n'avais pas d'amis, j'étais trop arrogante, trop pleine de haine pour le monde extérieur parce que je n'en faisais pas partit même si c'était moi qui m'en avait exclue. C'tait un élitisme d'enfant capricieux, mature, certes, mais pas assez.. A quoi ça sert, la distance sans jugement ? A rien. Il m'a juste manqué une case. « Juste ».
J'ai arrêtée d'être chiante au collège. Je m'en voulais tellement que je suis devenue une sorte de larve totalement refermé sur moi même, menant une sorte de triple vie bizarre. Une au collège, une avec mes parents – qui me prenait toujours pour le Messie – et une dans ma tête, où j'imaginais une autre personne, d'autres amis, d'autres lieux. Ça ne se serait pas concrétisé sans l'aide inconsciente de ma famille, qui, toujours dans cette optique de me rendre parfaite, m'inscrivit au Conservatoire de la ville d'à cotés. Là, j'ai pu retrouver des amis que j'avais déjà créé et vivre une autre vie une fois par semaine. Puis deux. Puis trois ...Jusqu'à ce que le personnalité de départ, l'adolescente mal dans sa peau, disparaisse totalement.
Je sais, mon délire de double personnalité est totalement sans intérêts. Je n'ai pas d'autre commentaire à faire dessus. Le reste, je ne m'en souviens pas. De 14 ans à maintenant, je n'ai aucun souvenir. Rien, des brides de conversations, des petits flashs, rien de concret. Un gros vide. »

Dégouté ? J'vous rassure, c'pas tout l'temps comme ça. Si j'avais été d'bonne humeur, j'l'aurais pas dit comme ça et c'est clair que ça aurait été moins déprimant. Sauf qu'encore, là, j'ai quelque chose à dire. Mais après, c'est coton. Parce que l'dramatique, c'est romancé, j'veux bien, seulement, y'a aussi du vrai. À partir de 14 ans, j'pers ma trace. Bon, j'sais que je vivais en France, y'a longtemps, mais j'ai immigré, en quète du Rêve Américain. C'tout. Ah nan. J'ai une version ENCORE plus triste, voir carrément abstraite. Ça tente certains ?

« Je me réveille dans une chambre d'enfant, il fait déjà jour. A ma droite, il y a un miroir. Dans ce miroir, un reflet, souvent différent. Quelqu'un crie et le reflet s'anime, me fait un signe de la main, sourit et s'en va. Alors je ne vois plus que la chambre vide et la porte qui se referme. Je comprends que la personne derrière le miroir, c'est moi. Je peux taper autant que je veux, personne ne vient.
Toute mes nuits commencent par ce cauchemar. Des fois, quand je me réveille, il n'est pas finit et c'est vraiment une personne différente qui sort de mon lit. Au début, je pensais qu'on m'emmènerait à l'hôpital, qu'ils trouveraient ce que j'ai et que tout serait terminé. Mais non, ça ne s'est pas vraiment passé comme ça. Après, je me suis rerendormie et réveillé par intermittence. C'tait un jeu de rôle, une fois j'étais quelqu'un, celle d'après quelqu'un d'autre. En règle générale, je cours après une identité précise, plus je trouve des choses dessus, plus j'ai de points. Et quand j'ai quelque chose de vraiment important, je me le fais tatouer, histoire de ne pas recommencer à zéro.
J'ai couru après quelque chose, je l'ai trouvé, puis reperdu .. C'est un mouvement perpétuel, comme »

Comme ? Comme pour les montres à mouvement perpétuel ? Bref, ça s'arrange pas. Sérieux, quand je me relie, j'me dis que c'est n'importe quoi, que j'devrais tout supprimer et revoir après. Et si j'en perds en route, ben c'est balo. Le truc, c'est que je vais le regretter après. Et ça, on va éviter.
Cela dit, retour au point de départ. J'raconte quoi après ? Ma vie d'maintenant ? Si vous voulez.

J'vis aux States, c'est pas mal. L'anglais, c'pas spécialement chiant comme langue, alors ça me convient. Je suis mannequin. Pas super connu hein, mais je survis comme ça. 'Sont pas mécontents de moi donc ça doit aller. Et puis j'mange et paye le loyer avec alors c'pas mal. Sur ma carte d'identité, y'a marqué: « Lawrence Adrian Salome Thompson » et que j'ai quelque chose comme 19 ans, mais c'est faux. J'habite dans un appartement assez grand. Trop grand pour moi, ça m'énerve pour les charges, c'est galère. En réalité, on est deux, c'est supportable. Si mon colloc' n'était pas là, je sais pas comment je ferais. En gros, il fait un peu tout, l'bordel, la bouffe, les corvées de courses et pour le ménage, on s'arrange. La forme même de l'appart' est simple, c'est une sorte de loft avec une grande bai vitrée qui donne sur les toits de la ville, c'est magnifique. Une mezzanine, la chambre de Ievan, ce que j'en sais, c'est qui y a un lit deux places, et un placard, le reste … En bas, une grande pièce à vivre, avec canapé énorme, télé et coin cuisine, frigo – américain, évidement – et écran de télé gigantesque. Plus loin, une porte, la salle de bain, et de l'autre cotés, une autre porte, ma chambre. Je mentirai si je disais que c'est mon univers. C'est totalement faux, si j'étais seule, ce serait inhabité.
Impersonnel, y'a que ce mot là pour ça. Jamais rien qui traine, un ordre effrayant, une propreté effrayante. Pour moi, c'est un dortoir. Et encore, j'y dors le jour seulement. Oui, mes journées commencent à 15h. Ne me dites pas que l'habitat reflète l'habitant. Parce que ça serait comme dire que je n'existe pas. Alors chut.
Vous avez bien lu, j'me lève à 15h. Les seuls moments où je sors en journée sont mes heures de boulot. Sinon, non. Ievan est pareil. Mais lui, c'est à cause de son boulot. Il est barman dans une boite. Cette boite, c'est le centre de mon univers. The Hell. Comment dire...Ici, on vit la nuit. Personnellement, je déteste le soleil. La lumière, surtout, je ne la supporte pas. C'est.. obscène. Ça éclaire tellement, alors qu'il y a plein de chose moche qu'on ne devrait pas voir. Et cette stupide boule de feu les révèle, c'est dégueulasse. Tout est altéré, les couleurs, par exemples. Habillez vous tout en noir et sortez en plein jour, tout prendra des nuances déplaisantes. Je déteste ça.
Mon univers, c'est cette rue. Une rue coincé entre deux blocs, sombre le jour, éblouissante la nuit. Pourrie d'la lumière des éclairages électriques, fluos, clignotants, flashy. Et au bout de cette rue adorée, un endroit de perdition. The Hell. L'Enfer où je passe la quasi totalité de mon temps libre. Y'a pas vraiment de sens à s'agiter des heures au rythme d'une musique trop forte, électronique, couvrant la voix nasillarde d'une chanteuse déjà-vu. C'est libérateur, il n'y a pas à y penser. C'te sorte de folie, de démence, est surement la même que celle des étoiles. Tout ce monde qui n'se connait que pour une nuit et qui s'colle, pourtant, l'esprit embrumé par plus ou moins de substances louches. Ça fait un peu peur, nan ? Mais c'est le lieu le moins hypocrite du monde, le plus « clean », voire « pur » que j'connaisse. Faut le voir pour le croire, c'est tout. Et puis quand j'pense à tout les gens que j'y connait, Vicky, la cousine de Ievan, toujours trop saoule, habillé trop court et éternellement souriante. Drew, qui se ne respire que pour sa musique, sa guitare et l'envie de vivre, à qui tout est égal. Marilyn, dans le même rêve tordu que Drew, on l'imagine blonde comme la star éponyme, non, c'est une métisse au allure de félin rendu agressif par sa cage. Marco, le petit ami de Vicktoria, l'hispanique type, toujours en galère. La liste est trop longue, je pourrais pas tous les citer. Bref. Ce qu'il faut retenir, c'est mon amour pour cet endroit, total, franche. Le petit bout de cette terre que je préfère, celui qu'il faut absolument garder, c'est celui là.
Retour à mon environnement proche. Ievan. Non, on sort pas ensemble. Et il n'est pas gay non plus, note. J'dis ça, j'ai rien contre, j'explique. La grande question des gens quand j'leur dit que j'habite avec un mec hétéro qui je ne sors pas c'est .. « Il est de ta famille ? » ou « T'es sûre qu'il est hétéro ? ». Non, il est pas d'ma famille, ça, c'est sure. On ne se ressemble absolument pas, lui, c'est un arc-en-ciel. Malade d'électro, toujours avec son casque visé sur l'crane, le dit crane ressemblant à un champs de bataille blond, blond platine, blanc, bleu azurin. Assortit à ses lentilles. Bref. Ressortons les lunettes de soleil. Et c'est la fin.
Quoique, ça vous dit pas pourquoi j'quitte mon Eden chéri pour cette ile paumé ? Honnetement, c'était un gros coup de tête, une impression bizarre. Depuis une semaine, y'a une mauvaise ambiance. Et puis ça fait quelque temps que j'ai aucun boulot, la fin du mois approche..Ok. Je l'avoue, j'me suis fait virer de l'appart' et dans sa grande mansuétude, m'a filé une brochure pour une ile. Et donc me voilà. En fait, la brochure, il l'a eu par la poste, en courrier quoi et apparement, ça lui plaisait. Donc il s'en est débarassé comme ça. Remarque, moi, ça me déplait pas de changer d'air.

Un truc sans nom qui tiens en trois lignes. Je ne vous le montrerai pas, non, parce que j'ai un peu peur d'y croire. C'est vrai, ça à l'air vrai. Et si ça l'est, ça m'effraie. Il est dit que si je le veux, je peux être n'importe qui. Comme ça me chante. Que c'est sans doute pour ça que j'ai changé plusieurs fois. A part le cotés Science Fiction, ça collerait pas trop mal. N'empêche, si c'est ça l'explication, maintenant que cette vie me convient, je ne veux pas oublier. Hors de question que je perde encore une fois..ok ? C'est important, ça restera. Hop, c'est sauvegardé, comme une note pour le futur. Ne pas perdre. J'vais y arriver. Ne pas m'inquiéter. C'est moi qui décide. Après tout, c'est vrai. Quoiqu'il advienne.

Elle est pourrie mon histoire ? M'en fiche ! J'pense à l'avenir, pas au passé !

V ¤ Pouvoirs

Pouvoirs : Transmutation : Peut changer de physique à volonté. Tant que l'apparence voulu est à peu près de sa corpulence (Exemple: peut prendre 10 centimètres et 10 kilos mais pas devenir Hulk). Peut aquerir l'apparence de quelqu'un d'existent mais évidement pas ses pouvoirs (Peut devenir Superman, mais ne volera pas). Ce n'est pas une illusion, mais bien un changement de forme, et certainement pas de vêtement, faut prévoir. Toute les blessures, marques sont gardés. Ne peut pas changer toute les 10 secondes, vaut mieux laissé passer une journée en cas de très grand changement. Sinon, si c'est juste la couleur des cheveux, des yeux ou de la peau, ça va. C'est fatiguant, comme une opération lourde, il y a un retour de flamme, une heure après, une très très grande fatigue, prévoir une nuit de sommeil et des effets secondaires. N'a pas de mode « par défaut », ne redeviens pas « normale » au bout d'un laps de temps. A souvent un reflet flou dans un mirroir, ou en double. N'est pas forcement conscient. Evolue selon l'état d'esprit. N'affecte que Lawrence.

Points de Niveau – 16
Vitalité : 3
Agilité : 4
Force Physique : 2
Force Magique : 1
Résistance Physique : 3
Résistance Magique : 3

VI ¤ Le RPgiste

Votre prénom/ surnom : .
Votre âge : ..
Votre sexe : ...

Où avez-vous connu le forum ? : Google =D
Comment le trouvez-vous ? Avez-vous des idées d’amélioration ? : Ben, c'est bien fait dans l'ensemble. Mais quand on veut faire quelque chose de précis, ça manque de détails. Et juste une note, simple constatation, pourquoi y a-t-il autant de races .. ? Si je puis me permettre, ça embrouille un peu, puis certaine relève plus de l'aptitude que de la race. Parce que, j'chuis pas sûr qu'il y est au moins un personnage par race. Après, j'dis ça j'dis rien et y'a p't'être une raison particulière. M'enfin, si on s'y perds, les questions sont là pour ça. Et l'apparence.. Moi aussi j'aime Pandora Heart =D

Votre niveau de RP : 2 ans avec des périodes de pauses .. ? Boarf, je sais pas, dans les 10/15 lignes minimum et ça peut monter pas mal haut.

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